Dépasse ta peur sans la nier
Ce n'est pas parce qu'on a de l'audace et du courage qu'on n'a pas peur. Ce qui compte, c'est que, même si on a peur, on continue quand même, quoi qu'il arrive.
Ça arrive à tout le monde de ne pas pouvoir s'endormir – on se fait du souci pour des choses qu'on a faites - ou pas. Si on ne peut pas changer ce qu'on a déjà fait, on peut en tout cas, changer ce qu'on n'a pas encore fait !
C'est tellement normal de ruminer en pensant à quelque chose qu'on ne se croit pas capable de faire (ou de faire assez bien). Quand on pense trop, c'est comme si on faisait gonfler une bulle encore et encore – on regarde ses soucis grandir. Mais quand on essaie de faire ce qui nous fait peur, et qu'on y arrive, c'est comme si on crevait cette bulle de soucis.
Souvent, une fois qu'on s'est forcé à le faire, on découvre qu'on n'arrive même plus à se souvenir de ce qui nous inquiétait tant auparavant. Et ça, c'est incroyable comme sentiment. À chaque fois que nous nous poussons à dépasser notre peur et qu'on passe de l'autre côté, c'est un coup de fouet de plus à notre confiance en nous. Plus on le fait, plus on devient forte – comme si on devenait une meilleure version de soi-même.
Pense à quelque chose que tu veux faire depuis un bon moment, mais que tu n'as pas encore fait.
Ce n'est pas tant que tu devrais le faire maintenant que le fait que tu le pourrais. Alors, pourquoi hésiter ?
Si tu penses de cette façon, tu auras soudain l'impression d'avoir davantage de contrôle sur la tâche qui t'attend, au lieu d'être contrôlée par cette tâche. C'est ton objectif, c'est toi qui as la main.
Ça ne te ferait pas du bien de t'y mettre ? Si tu t'inquiètes devant l'ampleur de la tâche, peut-être peux-tu la couper en deux ?
Si tu souhaites engager une conversation avec quelqu'un, commence par un simple sourire et bonjour. Si tu veux écrire ou dessiner quelque chose, commence par le commencement. Si tu veux courir, commence par marcher. Mais commence. Parce que tu peux le faire. Et quand tu le feras, tu auras plus confiance en toi pour l'étape suivante, et pour la suivante encore...
Quand on se compare aux autres, on peut avoir l'impression que les autres n'ont pas eu à se forcer. On peut avoir l'impression que toutes les choses qu'on veut faire sont plus faciles pour eux. Mais on ne sait pas combien de fois ils ont essayé et échoué, ou s'ils auraient préféré faire les choses différemment. On ne peut pas vraiment savoir les efforts qu'ils ont fournis pour arriver au résultat que nous avons sous les yeux. .
Mais tu sais ce que toi, tu as fait. Ça demande peut-être de l'entraînement, mais ça peut être agréable de fêter cela sans dévaloriser ce que tu as accompli. Nous pouvons toutes prendre un peu de temps pour être fières de nos réussites.
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