Ayant grandi entourée de trois frères, j'avais l'impression que ma voix n'était jamais suffisamment forte pour me faire entendre. En plus de cela, j'aidais ma mère à prendre soin de mes grands-parents Je n'étais pas vraiment heureuse, car j'avais beaucoup à faire et pas assez de temps pour moi, mais je ne voulais pas décevoir ma famille. Dès que j'avais un moment de libre, je lisais les livres de mon grand frère, vivant par procuration à travers leurs différents personnages.

Les choses se sont précipitées lorsque mon professeur d'anglais a formé un club de lecture à l'école. Je savais que c'était quelque chose qui me plairait et m'offrirait la chance de lire davantage, mais j'avais peur de demander du temps libre pour m'y consacrer. J'ai commencé à m'en vouloir, car je ne voulais pas me sentir ainsi pour le restant de mes jours. Aussi effrayant que cela pouvait paraître, je savais qu'il fallait que j'essaie d'en parler.

Je me suis dit que la meilleure façon d'en parler à mes parents était de solliciter le soutien d'une personne capable de m'encourager et de me conseiller. Mon grand frère est le membre de ma famille dont je suis le plus proche. On parle des livres qu'il me prête et on plaisante en parlant d'histoires que l'on aimerait un jour coucher sur papier. J'ai décidé de me confier à lui au sujet du temps libre supplémentaire dont j'avais besoin. Il m'a prodigué des conseils dont je me souviendrai toujours :

1. Prépare ce que tu veux dire à l'avance et fournis des exemples pour étayer ton argument.
2. Choisis un moment et un endroit où tout le monde est calme et content. Si tu parles trop vite, cela rend la conversation difficile.
3. Rappelle-toi que ton bonheur t'appartient. Même s'il est parfois difficile de s'exprimer, il est important de se faire entendre.
4. Avec mon frère à mes côtés, je n'avais pas l'impression d'affronter la situation seole.

Ses mots d'encouragement m'ont vraiment aidée. Quand ma mère est rentrée du travail, nous nous sommes assises et je lui ai fait part de mes sentiments. Elle ne s'était pas rendu compte à quel point je me sentais submergée et m'a dit qu'elle était triste que je n'aie pas pensé pouvoir lui en parler plus tôt. Nous avons convenu qu'il serait une bonne idée que je participe au club de lecture de l'école à condition que je lui promette d'être plus ouverte avec elle à l'avenir. Je suis vraiment ravie que mon frère m'ait encouragée à m'exprimer, car, maintenant je me sens capable de m'exprimer à l'avenir.

Quelqu'un t'a-t-il encouragée à t'exprimer ? Fais-le-nous savoir dans les commentaires.