Salut ! Je m'appelle Owami et j'ai 16 ans. Ma meilleure amie s'appelle Mahlo.

Quand Mahlo est arrivée dans notre école en 2017 en huitième classe, elle était très timide. Elle s'asseyait toujours toute seule et déjeunait à la bibliothèque.

Les autres élèves de l'école se moquaient d'elle parce qu'elle était toujours toute seule.

Un jour, un professeur a demandé à Mahlo de lire une histoire à la classe, et ce professeur a dû s'absenter pour aller à une réunion.

Au moment où le professeur quittait la salle, Mahlo s'est mise à lire. Elle a lu quelques mots, puis elle est restée figée sur place. Je voyais bien qu'elle avait peur, mais les autres élèves au fond de la classe se sont mis à rire.

Mahlo s'est levée et est sortie de la classe en courant. Ça m'a vraiment fait de la peine pour elle et j'ai dit aux autres élèves du fond de la classe que ce qu'ils avaient fait n'était pas bien. C'était vraiment cruel et s'ils continuaient à se montrer méchants envers elle, j'allais les dénoncer.

J'ai trouvé Mahlo en train de pleurer dans les toilettes. J'ai essayé de la réconforter et je lui ai dit qu'elle ne devait pas s'inquiéter d'avoir perdu ses moyens devant la classe. Cela arrive à tout le monde. Un jour, je suis restée figée sur place lors d'un service religieux durant lequel j'étais censée parler. J'ai alors décidé de lui faire part de quelques conseils qui m'ont aidée à gagner en confiance en moi et m'ont permis de vaincre ma peur de parler en public.

Je lui ai dit que j'avais choisi de faire de ces situations des occasions d'apprentissage. En portant un regard positif sur chaque expérience que je vis, non seulement cela me permet de dédramatiser, mais aussi d'en profiter pour m'améliorer.

Je lui ai également parlé du mantra que je récite lorsque je me sens nerveuse – et que je me répète chaque semaine à l'église ! Lorsque je répète dans ma tête : « Je suis géniale, calme et pleine d'assurance », je me sens tout de suite à la hauteur.

Et tu sais quelle est la dernière chose que je lui ai dite ? Je lui ai dit que je croyais en elle. Nous sommes plus forts ensemble, pas vrai ?

On est retourné en classe ensemble et bien que Mahlo ne se soit pas sentie capable de finir sa lecture cette fois-ci, depuis, elle a eu le courage de le faire plusieurs fois.

Et c'est ainsi que Mahlo et moi sommes devenues amies. Et depuis, nous sommes inséparables. À cet instant, je me suis rendu compte que les filles avaient besoin de s'entraider. Nous avons tellement à apprendre les unes des autres pour devenir plus fortes – tout en s'amusant !

Parfois, on se sent sous pression à l'idée de faire entendre notre voix, mais lorsque l'on bénéficie du soutien d'amis et de camarades, cela facilite les choses, alors vas-y, #LibèreTaVoix.

Fais-nous savoir comment tu encourages tes amies à s'exprimer dans les commentaires.